Gérard Simonneau

Papa Tu es né le 10 mars 1945, tu étais le troisième enfant de ce qui allait devenir une très grande famille. Tu as vu arriver tes sœurs, tes frères. Vous étiez alors une famille de 12 enfants. Tu passes ta jeunesse à Montberthault où déjà tu fais preuve de créativité dans le bricolage. Parmi les trophées, ton premier Buggy sur base de 2CV avec lequel tu traverses les champs à toute vitesse. L’armée en 1964 ou tu deviens chauffeur des hauts gradés Tu retournes à Montberthault pour travailler à la ferme mais tu avais envie d’autre chose. En mai 68 tu arrives à Passy avec comme patron Mr LAMOUR (le père du Champion Olympique). Tu logeais à l’hôtel à Villeneuve sur Yonne. La cantine n’était pas terrible. Ton grand copain Lulu travaillait avec toi et tous ceux de la ‘Bande à Passy’. Début 1970, ton patron t’envoie en région parisienne dans une autre de ses usines : à CERNY chez Mr GAROCHE. Tu y resteras 4 ans. En 1973 ta première rencontre avec Marie Thérèse lors du mariage de Lulu et Jocelyne. Et quelques mois plus tard, tu seras le cavalier de Maman lors du mariage de Claudine et Jean-Paul Vous ne vous quitterez plus. En 1974 suivirent l’achat de la maison d’Armeau, le mariage, Frédéric et le retour à l’usine de PASSY (point de départ de l’aventure) Dans ta nouvelle maison, tu avais tout de suite fait un atelier, une forge et tous les soirs en rentrant du travail, tu partais dans ton repère pour fabriquer différentes inventions: des lustres / des tables / des volutes / des gardes corps / des décorations des tombes. La grille de l'église d'Armeau. Tu créais des girouettes en cuivre en forme de coq, combien de personnes t'en ont demandé ! Tu t’étais fabriqués des moules avec lesquels tu as fait des jardinières pour tous ceux qui t’en ont demandé et les dalles qui t’ont servies à faire la cour à l’avant de la maison et très longtemps après à l’arrière. C’était aussi le temps des vacances et quand on partait ce n’était jamais sans une caisse à outil. Pratique quand Jean-François, Monique et toute leur famille avaient un accident juste devant nous sur la route des vacances au ski. Jamais de problème insurmontable: pinces / marteau / fil de fer: la voiture retapée, tout le monde est arrivé à bon port. Tu invente et construis le Super Bibi et tu vas transformer le terrain: finis les moutons, c’est le début du jardin…et des gros travaux. T’avais acheté un TUBE (Citroën Type H), démonté tous les sièges à l’arrière pour te faire ton premier utilitaire: travaux / déménagement / achat de la grosse perceuse à colonne qui est encore chez Pratec. Un dimanche soir, en rentrant de travaux à Châtillon chez Jean-François et Monique avec ce fameux Tube nous avions eu un accident en percutant un cerf. Si l’animal n’avait rien, que dire du TUBE! Rebelotte; marteau perceuse, pince … quelques heures et nous étions repartis. A l’époque les téléphones portables n’existaient pas, pas possible de prévenir Maman de notre retard. A Passy tu avais fait la connaissance de Noël Janneau avec qui tu t’associeras pour fonder la société PRATEC le 1er octobre 1988 jour de ta mort 36 ans plus tard. Malheureusement la maladie l’emportera en 2002 tu seras donc le seul maître à bord. Tu as passé ta vie à rendre service aux autres, à perfectionner et améliorer l’outil de travail, faciliter les manœuvres sur des éléments intransportables ou indéformable notamment en fabricant des outils tels que des presses pour redresser ou déformer à commande hydraulique, la mise en place de pont élévateur dans les 4 coins de l’atelier... Toujours changer de méthode afin d’améliorer le procédé de fabrication Toujours se remettre en question pour parfaire. Toutes les méthodes, tu les appliquais également dans l’organisation de cérémonies telles que des méchouis, anniversaires, célébrations où ça passait d’abord par la préparation tel-que l’aménagement de l’espace qui était ton garage où nous avons déjà frôlé les 100 personnes. La fabrication des tables notamment un 25 décembre tous les 3 avec toi, Frédéric et moi pour fêter les 18 ans de Frédéric La fabrication de chaises et de bancs la veille d’une fête avec une peinture blanche type autoroute comme celle que l’on faisait à la livraison d’un chantier en retard dans le camion sur la route et qui laissait des traces notamment sur les vêtements. La fabrication de la fontaine pour servir des canons, le tourne broche double côtés avec une face cochon et l’autre mouton, la cheminée dans le garage qui a permis de confectionner de délicieux pot aux feux et grillades en tout genre, les supports à gâteaux pour entreposer les magnifiques créations de ton frère SERGE, les étales où l’on entreposait les délices de ton beau frère Jean Paul et encore la fabrication du lustre à 60 puis 80 bougies avec lequel toi-même ne t’es pas fait piéger car tu étais muni d’une grande sarbacane pour ne pas grimper sur un escabeau pour souffler. La fabrication d’une cane à pêche pour offrir le cadeau de maman en mode pompon dans une fête foraine. Pour l’anniversaire des 30 ans de mariage de Jean Pierre et Janine tu leur avais fabriqué une charrette type pousse-pousse pour transporter les jeunes mariés avec des conditions routières révolues. Et puis bien d’autres choses que je ne sais pas. La famille t’était chère, on a eu une belle enfance Frédéric et moi, une éducation pas trop dure, du confort, des loisirs, des vacances, du boulot pendant les vacances scolaires et la possibilité de faire des études n’importe où avec aucune limite car le travail aurait comblé le besoin En effet la chance de ta vie c’était d’avoir des mains en or ainsi qu’une intelligence hors norme pour mettre en œuvre les besoins des amis, clients, maître d’œuvre, architectes et de la famille. L’autre partie de ta réussite n’est autre que ta rencontre avec maman qui s’est occupée de toute la partie administrative, comptabilité de ta boîte tout en assurant l’éducation de vos enfants ainsi que de l’intendance de la maison tout en ayant son travail de comptable dans une imprimerie locale. Par contre la partie travaux et extension de la maison c’était toi. Un autre monde, maman devait te suivre sans savoir où tu allais, que de surprises. Tu avais l’art de faire passer le provisoire ou le c’est bientôt prêt. Tu ne savais pas bien nager mais tu te construisais un bateau pour aller pêcher sur l’Yonne Combien de fois tu es revenu le soir en disant à Maman: je t’ai acheté une voiture. ‘Mais pourquoi Gérard, elle est très bien la mienne. Oui, mais celle-là elle est mieux. Tu te lance sur un coup de tête dans la fabrication de jambons / de pâtés : toi quasiment le seul de la famille qui ne travaillait pas dans ‘La Bouffe’ Tu avais toujours besoin de nouveaux chantiers: tu as tenu à acheter la maison des voisins et t'es lancé l'idée de la refaire en grande partie tout seul...à 76 ans! Tu aimer aussi inventer quelque chose de différent pour les réunions de famille. La dernière en date, le sketch de l’Abbé Résina qui avait fait rire toute l’assemblée. Votre maison aura été en chantier pendant 50ans avec comme dernière lubie la fabrication d’une douche dans un coin de ton garage pour pouvoir l’utiliser lorsque tu bricolais dehors et ne pas tout salir dans la maison. Enfin, tu avais 4 petits enfants que tu aimais profondément. Ils te le rendaient et t’ont tous laissé un mot, un dessin, un objet pour ton dernier voyage. Merci pour tout.

GERARD Tu as su créer et t'entourer d'une belle équipe qui ressemble plus à une famille qu'à une simple société! ce qui te ressemble bien ! tu as su marquer nos vies par ton génie et ta personnalité ! un homme dur et droit mais en réalité une personne juste et drôle ! de souvenirs tu nous rempli ! autant que tu as rempli ton atelier de machines en tout genre ! ton savoir tu nous as appris et partagé. toujours une invention pour une solution ! tu le disais et le représentais si bien ! impossible n'est pas français ! merci à toi ! merci pour tout ! nous ne te disons pas au revoir mais à bientôt !

Papi tu étais une personne formidable, tu construisais plein de chose tes frères et sœurs sont fier de toi tu te repose maintenant dans le ciel avec les étoiles tout le monde te salue d'en bas on se souviendra toujours de toi maintenant tu es au paradis, tu nous manques beaucoup j'espère que tu es bien dans le ciel; tu étais toujours gentil et on te remercie pour tout et on te souhaite un joyeux paradis LAURA

La clé de JOIGNY

Le complice.

Mamie, Papy et les 4

Les 2 derniers.

Les 2 premiers