Yvon Chatin

Nous sommes ici tous réunis pour rendre hommage à Yvon et honorer sa mémoire.
Yvon, je voulais te remercier de m’avoir accueilli il y a 18 ans, sans jugement ni à priori.
Je voulais également te remercier de m’avoir fait une place dans votre famille.
Je me remémore aussi tes nombreux conseils, toujours bienveillants et amplis d’humanité
Je garderais en souvenir ta légendaire gentillesse, ta bonhomie, ton sens de l’accueil, ton sourire, ta générosité, ta disponibilité
En modifiant les écrits d’un certain Gaetan R, je voulais te dire que mon Amour est éternel et pas artificiel
Je t’aime Yvon, reposes en paix, et rdv au Ciel pour partager encore la suite de tes conseils

Papi,


Nous aimerions t’adresser un dernier message, un message un peu particulier car cette fois, ce n’est pas toi qui nous raconte une histoire pour dormir mais nous, tes petits enfants, qui allons s’allonger près de toi pour te raconter notre plus belle histoire : celle d’avoir eu un Papi comme toi.

On se rappelle encore de ces journées d’été, plus précisément celle du 14 juillet, à pêcher ou bien à courir au jardin le matin.

Ces après midi « Tour de France » où la seule course que nous faisions était de chronométrer le temps qu’il faudrait pour que tu te mettre à ronfler !!!

Te regarder le matin t’occuper de ta moustache si symbolique.

Plein de souvenirs : le garage, le savon avec du sable, la trouspinette, la collection de voiture de la poste, les cours de tennis, le chamboule tout, les vacances à Noirmoutier.

Et enfin la fameuse histoire des 7 petits chevreaux : celle qui évoque le plus notre enfance et les moments inoubliables passés avec toi.
Seul toi savais nous la raconter mais cette histoire ne sera pas dite en entier car j’entends déjà tes ronflements venir bercer la fin !!!

Nous sommes heureux que nos enfants ai pu connaitre leur arrière grand père « Papi von » comme ils disent.

Alors Merci Papi, pour tout !!!

Tes petits enfants et arrières petits enfants qui t’aiment.

J’aurais aimé vous partager quelques mots
Les mots d’un petit garçon blessé par la perte de son grand père aimé.
On dit que les grands parents ont le bon rôle, l’éducation sans la sévérité, l’été sans le reste de l’année, le fait d’aimer sans demander.
Effectivement, mon grand-père, j’ai pas grand-chose à lui reprocher.
Chaque été, j’ai été bercé par des valeurs, des voyages et des histoires ...
Et que même si, il s’endormait avant la fin, nous aurions le temps de recommencer demain.
Nous avions le temps.
Mon grand-père prenait le temps de nous expliquer, et que même si nous n’avions pas compris il recommençait.
Ça c’était les étés dictées...
Le temps, il en a manqué, alors évidemment pas de son fait
La maladie l’a rattrapé et nous l’a enlevé.
Mais le connaissant, arborant sa moustache fièrement
Je le vois partir au loin sûrement pour aller au jardin
Se réjouir et me dire,
Tu t’en fous de l’argent, il n’y a qu’une chose qui est importante, c’est le temps.

Cher Yvon,

Aujourd'hui est le jour où nous devons vraiment te dire au revoir

Tu es probablement surpris que nous soyons si nombreux ici ensemble.
Est-ce que tous ces gens sont venus spécialement pour toi aujourd'hui ?

Oui Yvon, en effet nous sommes là pour toi et nous nous préparons chacun à la grande perte que tu laisseras derrière toi.
Car il est certain que tu vas nous manquer.

Comment pourrait-on ne pas aimer quelqu’un comme toi ?
J’adorai papoter avec toi sur tous les sujets. Tu avais une écoute sincère et chaleureuse. Tu étais curieux dans le meilleur sens du terme.

Mais tu étais avant tout un père de famille, un mari aimant et un père qui faisait tout pour sa famille.
Rien n'était trop pour toi.

C'est également dans ce contexte que je t'ai rencontré pour la première fois.
Cela doit faire environ douze ans que je suis venu visiter l'appartement de Cyrille. Un appartement à Marseille qui avait besoin d'un gros coup de pouce.
Dans cet appartement il y avait aussi un homme énergique en salopette bleue qui se promenait là-bas.
Cela ne surprendra personne, je parle de toi, Yvon.

Dès le premier instant, je me suis senti à l'aise en ta présence.
Tu m’as fait un accueil très chaleureux et hospitalier. Tu m'as immédiatement fait visiter les lieux en détail et tu m'as fièrement expliqué ce que tu avais prévu de faire.
C’était évident que tu tirais une grande satisfaction d'aider tes enfants.

Tu as toujours été un homme très actif qui a vécu pleinement sa vie.
Malheureusement, cette situation a pris fin brutalement au cours des deux dernières années.
Petit à petit, la maladie a pris le dessus sur ton énergie et t’a épuisé physiquement.

Lorsqu’il s’est finalement avéré que tu ne pouvais plus vaincre cette maladie, tout est devenu très difficile pour toi mentalement.
Mais malgré ton état très grave, tu es resté profondément impliqué dans les affaires de tes proches. Tu as continué à les surveiller de près.

Tu étais heureux de pouvoir passer la dernière phase de ta vie dans ta propre maison. Entouré de ta petite famille.

Tout cela grâce à l'aide des charmantes dames des soins à domicile.
Mais surtout grâce aux efforts infatigables et inépuisables de ta chère Christine.
Les soins dont tu avais besoin étaient très intensifs, mais rien n’était de trop pour ta femme.

Ce que je n'oublierai jamais c’est ton regard de grande admiration et de grande gratitude quand Christine te soignait.
On pouvait lire dans tes yeux : ma chère femme, jamais je n'aurais cru que tu serais capable de faire tout ça pour moi.

Cher Yvon, merci pour tous ces beaux moments que tu nous as offerts.
Ils resteront finalement gravés dans de beaux et chaleureux souvenirs de cette merveilleuse personnalité que tu étais!

Yvon je te suis très reconnaissant de m'avoir laissé entrer dans ta vie!
MERCI infiniment !

Toi qui a grandi dans une maison au cœur de la forêt, tu y as acquis ton goût pour la nature et celui des plaisirs simples : ton jardin, la cueillette des champignons, la vigne, la découverte de nouveaux lieux…

(sur un ton souriant et humoristique)
En revanche, nous ne savons pas trop expliquer ton besoin naturel de parler et partager avec chacun… 😊

Mais peu importe. Tout le monde est d’accord : tu vas terriblement nous manquer.

En s’inspirant de Victor Hugo : « Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout où nous sommes »

Papi Yvon

J’écris ces quelques mots à la suite de ton départ car je suis triste et je voulais, à ma manière, te rendre hommage et témoigner de l’homme que tu étais.
Voilà maintenant 9 ans que tu es rentré dans ma vie : je ne te connais peut-être pas depuis très longtemps mais tu es pour moi comme le bon vin on t’apprécie au départ et on t’aime avec le temps…
Que de souvenirs partagés….
Notre relation a été assez complexe avec quelque fois des petites piques car tu souhaitais montrer que tu étais le plus ancien et le plus expérimenté, un peu comme un papa. Même si je n’appréciais pas trop au départ vu mon caractère, j’ai appris à vivre avec et, avec le temps, j’ai compris que c’était ta façon de vouloir m’accompagner, me guider, transmettre…
J’ai aussi énormément apprécié ton ouverture d’esprit avec une acceptation de la sexualité de tes 2 garçons et une protection d’eux envers et contre tous ceux qui en parlaient mal.
Puis il y a eu la rencontre avec Jeanne pendant la période de Noël 2020 : une jolie rencontre et une connexion immédiate avec elle….
Ce qui me touche le plus, c’est que même si les liens du sang ne sont pas là, tu lui as, avec Mamie Christine, donné de l’amour sans aucune différence et ça, c’est le plus beau cadeau que tu m’aies fait.
J’adorais vous voir, toi lui lisant des histoires, elle impressionnée par ta voix ne voulant pas en manquer une miette de Choupi et les œufs de Pâques😊. J’ai aussi beaucoup aimé voir comment Jeanne voulait soigner son Papi en voulant assister aux examens médicaux à la maison, une vraie petite infirmière voulant le mieux pour son papi.
Puis, la maladie s’est installée et a duré, peut-être trop duré mais tu as fait face et même si la souffrance était présente, tu restais discret et souriant ce que je salue car je ne connais personne pouvant faire face de la sorte.
Quand Nico a annoncé ton départ à Jeanne dans un taxi se dirigeant vers la gare, une de ses premières réactions a été : « Kiko, dis à Papi que je l’aime très fort… »
Alors, je ne vais pas paraphraser ma fille mais je tenais à exprimer mon profond respect à l’homme que tu as été aux multiples facettes, un mari aimant, un papa autoritaire mais bienveillant, un papi plein d’amour, un beau papa ouvert et enfin un homme sensible et souriant, une des plus belles personnes que j’ai pu rencontrer dans ma vie.
Papi Yvon, il est temps pour moi de te dire aurevoir et à bientôt et surtout, ne t’inquiètes pas : nous sommes et serons là pour gérer la suite et faire germer les graines que tu as semées tout au long de ta vie…
Je suis persuadé de toute façon que tu es là quelque part pour continuer à veiller sur nous.

Un tendre bisou sur le front.

Reposes en paix Papi Yvon…

Ton beau fils, David

Madame Chatin, ses enfants et petits enfants,
Nous partageons votre peine en ces tristes moments.
Nous avons eu plaisir à suivre Monsieur jusqu'à la fin.
Nous garderons en mémoire un homme d'une gentillesse et d'un courage extraordinaire.
Nous le regretterons.
Recevez, tous, l'expression de notre sympathie la plus profonde.
Nathalie et Karine.

Notre ami qui nous a quittés restera dans nos coeurs et nos pensées. Il était plein de gentillesse et de générosité. Nous garderons tous les bons moments que nous avons partagés tous les quatre aussi bien aux champignons, au tennis et les sorties diverses depuis près de cinquante ans.
de tout coeur avec vous tous